La peau, notre enveloppe, notre protection…
Limite mais aussi interface, relation avec l’extérieur et donc notre rapport sensible au monde. Image ? Apparence ? Pas seulement : elle exprime ce que nous ressentons, elle est un reflet de notre être intime. Notre peau « parle ». Elle en dit plus que ce qu’on s’autorise…

Alors quand la peau « parle », quand elle rougit, démange quand elle tire, quand elle brûle…Asséchée, lésée, irritée, écorchée, la peau se métamorphose, l’apparence se modifie. Enlaidie, la peau est devenue rugueuse ; épaisse mais aussi vulnérable et sensible. Ce qui semble un masque donne à voir au contraire une intimité, sous sa forme la plus dénudée : fragile et secrète. Le regard de l’Autre est difficile, tandis que son propre regard est insupportable.

Dévoiler son intimité…sa fragilité… Ici se trahit le secret d’une lutte interne. Une partie de soi que l’on voudrait cacher, taire mais qui décide d’exister quand bien même. Plus on lutte pour la dissimuler et plus elle revient en force, plus on la nie et plus elle se montre monstrueuse. Cette insupportable altérité. Jusqu’au moment, où on accepte de laisser parler cette partie de soi, notre face sombre…

Certains maux sont le reflet d’un questionnement profond et deviennent porteurs de sagesse : Transcender la douleur afin de se diriger vers le chemin de la connaissance de soi. Lui offrir une autre voie pour se dire, se danser, …flamenco à fleur de peau.

Danse et direction artistique Eva Luisa
Percussions et direction musicale Juan Manuel Cortes
Composition musicale Juan Manuel Cortes, Niño de Elche, Cristobal Corbel
Chant Niño de Elche
Guitare Cristobal Corbel
Lumières Yan Le Berre
Costumes Flamencura, Josefa Torrado
Maquillage Claudia Cortes
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